Il faut les intégrer au moût pendant la fermentation, comme pour un houblonnage à cru. Plus on en met et plus longtemps on les laisse dans le moût, plus la caractéristique “bois” sera forte. Attention, il est très facile d’en faire trop et de gâcher le brassin.
On peut également simuler un vieillissement en fût d’un autre alcool en laissant tremper les copeaux quelques jours dans le breuvage en question. Une de mes recettes favorites par exemple est une Stout aromatisée avec des copeaux de chêne trempés dans de l’armagnac.
En ce qui concerne les risques d’infection, si ce sont des copeaux achetés, en général le risque est minime. Ils sont censés être stériles, et le moût en plus de contenir de l’alcool (que la plupart des bactéries n’aiment pas) est dense en levures actives (qui ne laisseront pas de place aux bactéries pour se développer). Le risque est plus élevé pour des copeaux maison, qu’il faut bien veiller à stériliser avant de les incorporer.
Et si vous avez peur de gâcher un brassin entier, pas de problème, il suffit de goûter l’effet en faisant infuser dans de l’eau.