Le dry hop est une technique héritée de l’époque coloniale qui consistait à ajouter du houblon dans une bière déjà fermentée pour allonger sa durée de conservation. Cela a donné naissance à un style très particulier et très populaire: l’IPA.
Les arômes sont des composants très volatils, ils sont au moins en partie perdus lors de la phase d’ébullition. Intégrer du houblon post ébullition permet d’en récupérer un maximum sans modifier l’amertume.
En général le dry hop se fait juste après la phase active de la fermentation (après 4-5 jours) car les levures dégagent beaucoup de CO2 durant cette phase, ce qui entraîne les précieux composés volatils.
La dose peut varier de 1g de houblon par litre pour une Pale Ale jusqu’à 10 grammes ou plus pour une IPA. C’est une pratique très consommatrice, dont le développement explique en partie les envolées du prix du houblon.
Pour peu que des précautions minimales de propreté soient prises, le risque d’infection est plutôt bas. Le pH de la bière est à ce moment déjà bas, le taux d’alcool élevé e les levures sont encore actives. Autant de paramètres qui protègent d’un développement bactérien.
De nos jours cette pratique s’est étendue bien au delà du houblon. Le dry hop est une très bonne technique pour extraire des arômes. On peut dry hopper avec: copeaux de bois, café, thé, épices, fruits…
On peut également se donner une idée de ce que va donner le goût du houblon en effectuant un simple test de goût.